Carnet de route au MALI - 5ème jour

Publié le par Toune & Pupuce

29/09/07 – 9H00

Notre journée est consacrée à la découverte de l’artisanat de SEGOU.

Nous commençons par la fabrique de BOGOLANS. C’est un tissu traditionnel en coton, qui est teinté puis peint à l’argile.






Le responsable de la fabrique nous explique le procédé à l’aide d’une démonstration. Moment ludique de la visite : nous réalisons nous-même notre petit BOGOLAN ! Puis nous parcourons les différents « chantiers » de la fabrication pour terminer par la « petite boutique ». Pupuce se rue sur le livre de présentation et de réalisation des BOGOLANS. Nous trouvons également un article qui peut « faire » à la fois écharpe, chemin de table et turban.




Il faut noter que sur tout BOGOLAN, les symboles ont chacun une signification propre qui, associés, délivrent un message.


SUPER INTERESSANT !!!

« J’serais bien restée toute la journée ! » (Pupuce)


Nous continuons la matinée par la visite d’une fabrique à ciel ouvert de LA BIERE DE MIL. Elle est réalisée uniquement par les femmes du quartier catholique – qui sont surtout les spécialistes (détail rajouté par Pupuce ! ndlr).


Ce procédé ancestral est exactement le même que celui de nos brasseurs européens :

- séchage de la céréale (le mil) dans une cuve,
- macération dans l’eau,
- séchage au soleil jusqu’à germination,
- broyage des céréales germées,
- nouvelle macération,
- pressage de la mixture pour extraire le jus,
- cuisson au feu de bois jusqu’à ébullition,
- refroidissement
- consommation !!!



Nos brasseurs n’ont rien inventés ! En Afrique, cette technique est ancestrale…

Petite visite de mise en appétit du marché de SEGOU et de son artisanat.

La coutume veut que si un étranger regarde un étale, il se doit également de regarder tous les autres pour ne pas créer de jalousie. Le malien veut surtout que l’on regarde ses produits et ne se vexe pas si on n’achète rien. Il est fier lorsque tu lui dis que sa marchandise est très jolie.

Nous prenons notre déjeuner près du NIGER dans le restaurant L’ESPLANADE. Nous choisissons tous les deux du… devinez quoi ?... CAPITAINE ! Mais à la sauce curry cette fois, avec des alocos.



Retour à la piscine pour une trempette de Pupuce et des gambettes de Toune.



14H30

Nous embarquons dans une pinasse pour aller découvrir le village des potiers.




Nous découvrons alors un village hors du temps. Les hommes sont sous un arbre avec le chef du village tandis que les femmes entretiennent le feu de cuisson de leurs poteries. Les enfants y participent activement (principalement les filles).



Les tous petits rient aux éclats en nous voyant et en regardant nos photos...




Tous les habitants sont heureux de nous voir et répondent toujours à nos salutations. Ibrahim précise que nous avons de la chance car c’est le jour de la cuisson. Cet évènement impressionnant a lieu deux fois par semaine.

Nous choisissons deux petites poteries dans une remise et payons une vieille dame.




Nous donnons également une petite pièce à la doyenne du village, car la tradition veut que l’on offre une feuille de kola (que nous n’avions pas). Les anciens la mâchent pour se détendre. Cela a pour effet de les droguer un peu.

Sur la fin de la visite, nous nous asseyons près de deux villageois qui fabriquent des nasses. Nous y restons un petit moment et vivons un instant de tranquillité incroyable. Nous discutons de tout et de rien avec Ibrahim. Nous apprécions ce moment un peu hors du temps, perdus au Mali, mais sereins et détendus. Nous nous prenons un instant pour des villageois.



Nous retournons ensuite vers SEGOU mais cette fois-ci sur le toit de la pinasse.




Nous profitons alors du coucher du soleil dans un ciel dégagé.




Lors du trajet, le commandant de bord nous fait goûter son thé malien.

La coutume veut que le thé soit :

d’abord, AMER comme la mort
puis DOUX comme la vie
enfin SUCRE comme l’amour


Nous arrivons à SEGOU et remercions Ibrahim pour sa gentillesse et ses services. Nous échangeons également nos adresses mail.



Nous rentrons à l’hôtel pour nous reposer et profiter de notre dernière soirée à SEGOU.

Piscine, douche et capitaine !

A noter que nous avons essayé, ces deux dernières nuits, notre moustiquaire avec succès. Pas un bouton à déplorer sur Pupuce !


Publié dans Mali

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article