Carnet de route au MALI - 5ème jour
Notre journée est consacrée à la découverte de l’artisanat de SEGOU.
Nous commençons par la fabrique de BOGOLANS. C’est un tissu traditionnel en coton, qui est teinté puis peint à l’argile.





Il faut noter que sur tout BOGOLAN, les symboles ont chacun une signification propre qui, associés, délivrent un message.
SUPER INTERESSANT !!!
« J’serais bien restée toute la journée ! » (Pupuce)
Nous continuons la matinée par la visite d’une fabrique à ciel ouvert de LA BIERE DE MIL. Elle est réalisée uniquement par les femmes du quartier catholique – qui sont surtout les spécialistes (détail rajouté par Pupuce ! ndlr).
Ce procédé ancestral est exactement le même que celui de nos brasseurs européens :
- séchage de la céréale (le mil) dans une cuve,
- macération dans l’eau,
- séchage au soleil jusqu’à germination,
- broyage des céréales germées,
- nouvelle macération,
- pressage de la mixture pour extraire le jus,
- cuisson au feu de bois jusqu’à ébullition,
- refroidissement
- consommation !!!
Nos brasseurs n’ont rien inventés ! En Afrique, cette technique est ancestrale…
Petite visite de mise en appétit du marché de SEGOU et de son artisanat.
La coutume veut que si un étranger regarde un étale, il se doit également de regarder tous les autres pour ne pas créer de jalousie. Le malien veut surtout que l’on regarde ses produits et ne se vexe pas si on n’achète rien. Il est fier lorsque tu lui dis que sa marchandise est très jolie.
Nous prenons notre déjeuner près du NIGER dans le restaurant L’ESPLANADE. Nous choisissons tous les deux du… devinez quoi ?... CAPITAINE ! Mais à la sauce curry cette fois, avec des alocos.
Retour à la piscine pour une trempette de Pupuce et des gambettes de Toune.
14H30
Nous embarquons dans une pinasse pour aller découvrir le village des potiers.


Les tous petits rient aux éclats en nous voyant et en regardant nos photos...


Tous les habitants sont heureux de nous voir et répondent toujours à nos salutations. Ibrahim précise que nous avons de la chance car c’est le jour de la cuisson. Cet évènement impressionnant a lieu deux fois par semaine.
Nous choisissons deux petites poteries dans une remise et payons une vieille dame.

Sur la fin de la visite, nous nous asseyons près de deux villageois qui fabriquent des nasses. Nous y restons un petit moment et vivons un instant de tranquillité incroyable. Nous discutons de tout et de rien avec Ibrahim. Nous apprécions ce moment un peu hors du temps, perdus au Mali, mais sereins et détendus. Nous nous prenons un instant pour des villageois.
Nous retournons ensuite vers SEGOU mais cette fois-ci sur le toit de la pinasse.
Nous profitons alors du coucher du soleil dans un ciel dégagé.


La coutume veut que le thé soit :
d’abord, AMER comme la mort
puis DOUX comme la vie
enfin SUCRE comme l’amour
Nous arrivons à SEGOU et remercions Ibrahim pour sa gentillesse et ses services. Nous échangeons également nos adresses mail.
Nous rentrons à l’hôtel pour nous reposer et profiter de notre dernière soirée à SEGOU.
Piscine, douche et capitaine !
A noter que nous avons essayé, ces deux dernières nuits, notre moustiquaire avec succès. Pas un bouton à déplorer sur Pupuce !