Carnet de route au MALI - 4ème jour

Publié le par Toune & Pupuce

28/09/2007 – 8H00

Ce matin, nous quittons BAMAKO et remercions chaleureusement l’équipe de l’hôtel.




C’est parti pour 330 km et 3H30 de route en direction de SEGOU…





Sur le chemin, nous croisons beaucoup de petits villages avec des scènes de vie toutes aussi surprenantes les unes que les autres : beaucoup se reposent, d’autres vendent à la sauvette, et d’autres encore discutent en groupe (mais de quoi ?).




Tout au long de la route, nous voyons aussi énormément de gens à pieds ou sur des chariots de fortune qui se trouvent à plusieurs dizaines de kilomètres de tout village. Nous apercevons également des gens à l’abri du soleil, sous des cabanes aux planchers surélevés, en pleine cambrousse… Mais que font-ils là ?! Il n’y a rien aux alentours !





Les mœurs maliennes sont décidément bien différentes des nôtres !

Apparemment, ils peuvent rester des heures, voire des jours, dans ce genre d’endroits, sans aucune activité. Finalement, ce sont des « cérébraux » ces gars-là !

Nous arrivons enfin au village de SEGOUKORO pour une petite visite. C’est notre première expérience humano-africo-traditionnelle.

Les enfants se ruent sur nous et sur l’appareil photos une fois la prise faite. Durant la visite, les enfants se chamaillent pour nous tenir la main.


Le guide local, un jeune habitant, nous montre les différents lieux importants de son village ; leur ancienne mosquée, la tombe du fondateur de la société animiste, leur école, leur « ancienne » fabrique de bière de mil (islam oblige !) et leur nouvelle mosquée.





12H30

Nous arrivons à l’hôtel INDEPENDENT de SEGOU. La déco est au rendez-vous ainsi que la piscine !!! Mais le confort de la chambre et l’accueil du patron ne valent pas ceux de BAMAKO (le patron est européen… ceci expliquant peut-être cela !)




Après un copieux repas : du capitaine ségouvien (tomates, oignons), nous piquons une petite tête dans la piscine et nous prélassons au soleil… enfin… Pupuce !


Moi, je scrute les lézards qui ressemblent fortement à des petits iguanes.



15H00

Nous allons à SEGOU avec Mohamed pour rencontrer Ibrahim, notre jeune guide local. Il nous fait découvrir sa ville à pieds. Une ballade de trois heures environ…

Cette ville est le parfait reflet de la gentillesse malienne. Nous croisons à chaque instant des gens souriants. Il suffit d’un geste, avec le sourire, pour qu’ils nous acceptent aussitôt en nous demandant : « Ca va bien ? D’où viens-tu ? Où vas-tu ?», puis nous souhaitent une « bonne arrivée au Mali ! ».

Les enfants se ruent sur nous et nous demandent de taper dans leur main. Les anciens sont encore plus démonstratifs. C’est certainement dû au respect de leurs traditions et à leur réputation d’hommes accueillants.

Ibrahim est un guide très agréable et souriant. Nous avons l’impression de nous balader avec un ami et n’hésitons pas à lui poser plein de questions. Il nous fait découvrir le quartier colonial français (datant de 1890), le marché de SEGOU, les mosquées, le chantier maritime (un petit terrain en pente vers le NIGER, avec des pirogues en cours de construction).




Nous traversons également le marché aux potiers dont les produits sont reconnus dans tout le pays. Puis nous terminons cette balade le long du NIGER pour regarder les enfants s’amuser à sauter dans l’eau, et enfin admirer le coucher de soleil. Quel moment agréable et relaxant !...



Nous rentrons ensuite à l’hôtel pour un petite trempette dans la piscine et un bon repas malien : nems à l’apéro, tournedos/frites pour Pupuce, et capitaine/patates pour moi !

SEGOU est une ville que nous apprécions beaucoup. Tous d’abord pour l’accueil chaleureux d’Ibrahim, puis pour la gentillesse naturelle de ses habitants.

Cette ville est à l’image de la réputation des maliens ; c’est une ville où nous avons plaisir à discuter avec les habitants et à nous promener sans être trop dérangés.

Publié dans Mali

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